vendredi 12 avril 2013

Une semaine en Italie














> Jeudi 4 avril

L'Italie sans 'gelati'

Premiers pas vers l'étranger. Cette traversée d'Italie nous aura laissé un sentiment confus de devoir encore inventer une part de notre mode de voyage. Comment avoir une emprise sur le temps ? Qui rencontrer et comment ? Sur quoi focaliser notre attention ? Nous avons essayé en vain de trouver des hébergements en couchsurfing dans trois villes de notre trajet ferroviaire, Vérone, Vicenza et Venise, avant de nous rabattre sur des auberges.
La Vénétie sous un printemps extraordinairement pluvieux et frais n'offre pas aisément son âme au voyageur. Nous avons déambulé sous le crachin à Vérone, admiré pourtant Vicenza, la ville chef d'oeuvre de Palladio, et arpenté le dédale de Venise. Presque en passant. Il nous faudra trouver comment combler ces interstices, les rendre plus vibrants.

Russes

Il est étonnant que les seules personnes avec qui nous ayant vraiment échangé en Italie se soient toutes révélées être russes. A Venise, nous croisons Sasha de Saint-Pétersbourg, passionnée d'art et en visite pour quelques jours. Elle est africaniste et prépare à Paris une thèse sur un dialecte Guinéen assez rare. Romain et elle échangent leurs souvenirs de Mamou. A Trieste, nous passons une nuit chez Serguey et Anna, en même temps que Joaco, un argentin lui aussi de passage. Venus de Moscou préparer eux aussi une thèse, ils dégagent une véritable passion pour leur discipline, la neuroscience.

Trieste-Piran

Trieste, rendue à l'Italie en 1918, est-elle une ville italienne ? L'a-t-elle jamais réellement été ? Ici, nous sentons bien plus l'atmosphère des Habsbourg que la dolce vita. Les rues en damier régulier nous écrasent de leurs bâtiments à l'allure viennoise.
Première infidélité au train, nous traversons la frontière vers la Slovénie en bus. Trieste enclavée en territoire slovène est aisément reliée à son voisin. Nous avons un rendez-vous chez des slovènes dans un petit village perdu dans les forêts mais en route nous nous offrons quelques heures sur la côte slovène, à Piran.

Photos : Vérone, Vicenza, Venise, Burano, Trieste, Piran






1 commentaire:

  1. Un coucou venu de France ! La Slovénie est-elle toujours aussi verte ?

    RépondreSupprimer